J'ai cherchée suite à de nombreux témoignages sur des sites multiples, les dangers (physiques et mentaux) liés au BDSM autant pour la personne soumise que la
personne dominante.
Et ainsi force est de constater que peu de gens osent en parler , aucun article sur le net, rien la loi du SILENCE.
Alors il y a quelques temps maintenant que Je me suis penchée sur le sujet, voici ma synthése.
Dérives, dangers, abus des jeux Ds, SM ou BDSM .
Il faut savoir qu'il y a plusieurs sortes
d'abus, autant physiques que moraux, comme brutalités, violence, prostitution déguisée, divers chantages et également vols, viols.
Triste constatation mais inéluctablement les mauvaises personnes aussi font
partie de ce monde.
Soyez prudent!
On sait bien, qu'on trouve tout sur le net, comme dans la vrai vie d'ailleurs,
annonces, chats, forums BDSM, etc. et qu'il est tellement facile de passer pour une personne que l’on n’est pas, derrière le clavier d’un ordinateur, ou smartphone. Certains hommes ou femmes qui
se disent Dominants(es) sont la plupart du temps des personnes qui utilisent le BDSM pour trouver des proies faciles.
Dépourvus des qualités d'un dominant, ils se prétendent sans être et n'ont d'intérêt que par leur petit jeu. Sans oublier
que beaucoup de gens, malgré leur bonne volonté, ont aucune, peu, ou pas de connaissances de la réalité BDSM, ce qui les rend inquiétants, voire dangereux, durant une séance. Il faut admettre,
que parfois une expérience dite "longue" ne signifie quasiment rien. On peut avoir été nul et le rester. Question de sensibilité.
Alors qu'en est t'il des impactations
qui en découlent sur les plans sociaux, personnels et psychologiques quand cela se passe mal?
Socialement si la personne est active sur les plateforme d'échanges ou de
dialogue, sa crédibilité est toujours mise à rude épreuve. Il y a les amis de cette personne qui compatissent puis ceux qui jugent n'ayant qu'un son, et enfin ceux qui se défendent en faisant
passer la personne pour une affabulatrice.
Si la dérive est physique, il restera des traces visibles qui corroboreront les
dire de la personne victime, si la dérive est cérébrale la marque sera à vie marqué dans l'esprit de la personne victime.
Car il s'agit bien de cela, la personne devient une VICTIME.
Ce statut reste en travers de la gorge de beaucoup dans ce milieu, la dite
personne s'étant donné volontairement à la personne dominante, elle avait ainsi manifestée son accord pour jouer.
Que dire encore quand une des régles de base ( utilisation du safe word) n'est
pas respectée? La encore la personne soumise devient une victime.
Personnellement et psychologiquement l'impact devient une
félure.
Comment retrouver confiance en soi , se remettre d'un abus, faire de nouveau
confiance une fois que le corps et/ou l'esprit ont été abusés et salis ?
Pour certains il s'agira de prendre du temps pour soi et pour ceux qui seront
touchés plus durement il faudra l'aide d'une personne allant d'une oreille attentive à un professionnel de santé.
Quelles sont les sanctions auquelles les dominants
s'exposent en transgressant les limites?
Personne ne peux se défendre d'un argument tel que "la personne était 100 %
consentante".
Certains faits divers s'étalent parfois dans les médias Français et
internationnaux.
Parmis les histoires les plus sordides, mennant parfois jusqu'au décès, on a lu
en 2013 l'histoire de Patrick Deschatelets, pompier de métier, qui avait laissé sa soumise enchainée dans la cave un collier de fer étranglant son cou, à été reconnu coupable d'homicide
involontaire entrainant la mort.
Où encore l'histoire vraie , le film 'domination', où l'épouse consentante et
son mari ont été publiquement dénoncés et le mari bien que pas dominant à écoper d'une peine de prison.
De façon plus courante, un ou une soumise qui subit des marques de cou en
séance, peut ensuite sortir de là et aller déposer une plainte contre la personne dominante les lui ayant apposées; on peut ainsi se retrouver juger pour esclavagisme,
manipulation...
Alors comment être certains que tout se passera
sans heurts entre les différents protagonistes?
Prendre toutes les précautions possibles au départ, se rencontrer dans un lieu
public de préférence, parler, poser toutes les questions de A à Z et recevoir des réponses précises, ne jamais débuter une séance lors de la première rencontre et pour finir suivre son
instinct.
Ensuite lorque la relation est établie, ne pas laisser la personne s'enfermée
dans un système de dialogue à un sens unique, pouvoir parler de tout sur un plan d'égalité avec l'autre.
Savoir dire Non ou stop !
Confiance, Honnêteté et responsabilités sont de rigueur dans les Liens BDSM, SM
ou Ds.