Bdsm et psychologie

Mardi 16 mai 2 16 /05 /Mai 17:01

Une grande amie à créer un blog, Je suis donc ravie d'en partager le lien ici.

 

Douces bises Mon amie Sadique ... link

Par Dame.Hécate47 - Publié dans : Bdsm et psychologie
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Mardi 20 décembre 2 20 /12 /Déc 00:21

Paraphilie consistant à mordre son partenaire durant une relation sexuelle ou sadomasochiste (voir les deux). Considérée comme soft, entre cannibalisme et érotisme.

 

La morsure d'intensité variable peut provocquer une excitation chez les partenaires., pouvant s'effectuer sur différents endroits du corps ( bras, épaules, cou, mains, jambes voir sexe).

 

L'envie naît souvent d'une bataille intérieure entre rationnel et pulsionnel, forces alimentant le désir sexuel. Le passage à l'acte permettant à l'instinct animal de prendre le dessus.

Haut symbole de possession (dominant /dominé), la morsure définie le terrain de jeu sur le corps de l'autre. Une douleur modérée permet souvent un éveil du désir sexuel.

 

 

Cette pratique apparaît également dans le Kâmasûtra, sous 5 formes que voici :

 

1/ La discrète: morsure faite sur la lévre inférieure en douceur.

2/ Le point: morsure entre deux dents seulement laissant une marque rouge.

3/Le corail et le joyau( Pravâlamani): la peau est saisie à la fois par les dents ( bijoux) et les lévres (corail).

4/ Le nuage brisé: lignes de morsures sur la poitrine, dessinée par l'espace entre les dents, laisse des marques arrondies.

5/ La morsure du sanglier (Varaha charvita): seins et épaules, deux lignes de morsures marquées l'une sous l'autre.

 

A lépoque de Vâtsyâyana, ces marques étaient considérés comme des souvenirs qui étreignent l'amour.

 

Poème de Ly Néo:

 

Je ne saurais vous conter l'exaltation des sens
Quand ceux-ci, trop bien longtemps esseulés
Redécouvrent la caresse d'une morsure isolée
A l'antre de mon cou dévoué à l'innocence.

S'amorce un souffle émanant de vos lèvres,
Laissant choir sur mon épiderme, le frisson
D'une bouche entrouverte, friponne d'affection
Comme du Roi fier envers sa douce Guenièvre.

Advient dans une courte suite, une sensible
Brûlure, celle de vos crocs épointés de féline
Sublimant l'empreinte d'une fougue indicible.

Frêles perles pourpres de suintantes groseilles,
Viennent se mouvoir, résultante de l'étreinte fine
De leurs prémices ; devant le levant qui s'éveille.

 

  Pour Ma part, Mon mordu se reconnaîtra aisément ... index-copie-1.jpeg

Par Dame.Hécate47 - Publié dans : Bdsm et psychologie
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Jeudi 8 décembre 4 08 /12 /Déc 16:14

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Définition brute :

 

La flagellation est un acte qui consiste à fouetter le corps humain avec un fouet, des lanières, ou une tige souple, ou encore tout autre objet du même type. Ce terme revêt une multiplicité de sens, religieux, médical, disciplinaire, érotique, s'inscrivant d'ailleurs dans un champ sémantique où, de « flagelle » à « verge », les connotations sexuelles sont riches.

 

 

Connu depuis l'antiquité pour ses vertus aphrodisiaques, le fouet fait son come-back ! Objet de fantasme érotique très puissant, il est tour à tour associé aux pratiques SM, ou au libertinage.

 


"Qui n'a un jour craint, redouté, rêvé d'être fouetté(e) ou flagellé(e)"?

 

Les antiques raffolaient du fouet !

  Très tôt dans l'histoire de l'humanité, les textes anciens relatent les liens entre la douleur et la jouissance. "On sait combien les prêtresses de Milet jouaient du fouet pour exciter la volupté. Hérodote raconte les flagellations érotiques des fêtes d'Isis où tous les fidèles armés de fouet se frappaient jusqu'à ce que surexcités par la violence et la douleur ils tombassent anéantis dans les bras les uns des autres" .

 

Les textes sont formels, pas de fêtes orgiaques sans rituels du fouet, que ce soient les Dyonisies en Grèce ou les Bacchannales à Rome...

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Les Romains utilisaient comme châtiment corporel la fustigation (par des verges ou le fustis, « bâton »), peine appliquée aux citoyens ou aux affranchis car jugée moins infamante; la flagellation avec un fouet  ou le flagrum appliquée aux non-citoyens, libres ou esclaves qui ont commis des actes criminels ; la verberatio (littéralement « coup ») est le châtiment le plus sévère : administrée par le fustis ou le ''flagrum à une telle intensité qu'elle mutile le supplicié, voire le tue, cette torture est souvent le préliminaire à la peine de mort. Les définitions de ces châtiments ayant souvent tendance à se recouvrir, elles étaient rarement précisées par écrit dans les sentences de jugement. Le droit romain ne fixait pas le nombre de coups donné (il dépendait bien souvent du caprice du bourreau ou de maintenir en vie le torturé avant qu'il ne soit crucifié) alors que le droit hébraïque le limitait à 40 afin d'éviter la mort du supplicié.

Aux XVIIIe et XIXe siècles, la bastonnade, la flagellation avec une corde goudronnée, était une punition fréquemment pratiquée dans les bagnes et durant l'esclavage.

 

En France, la flagellation pénale et éducative sera interdite en 1830. La dernière flagellation pénale publique fut administrée en 1786 à la Comtesse de la Motte, pour son rôle dans l'affaire du collier de la reine. Mais en Angleterre, la coutume disciplinaire de la flagellation reste longtemps ancrée dans les mœurs ; ce qui explique que les auteurs anglo-saxons auront souvent recours aux scènes de flagellation dans leurs romans, selon le modèle victorien d'une « éducation à l'anglaise ». De nos jours, la flagellation est une sanction pénale en Arabie Saoudite et en Iran.

 

 

La flagellation, une pratique contre l'impuissance ?

Le fouet trouvait aussi sa place dans les traitements contre l'impuissance ! L'une des grandes croyances anciennes était que le sperme fécondant venait de la moelle épinière. Selon la doctrine hippocratique, il fallait réchauffer les lombes pour redonner de la vigueur au membre défaillant.

 

Une des raisons pour laquelle, nos grands-pères, sans doute, adoptaient les ceinture en flanelle pour se chauffer les reins quand d'autres recourraient à l'art du fouet. "La flagellation était un moyen particulièrement efficace, surtout si elle était pratiquée par une jolie brune" , illustrant ainsi cette pratique prisée dans les maisons closes, et administrée par des jeunes filles, à quelques libertins surannés, en extase. Et vigoureux. Preuve s'il en est de l'efficacité du remède !

Un châtiment source de déviance

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Objet fétiche des pratiques masochistes, le fouet fait son entrée très tôt dans la vie de Léopold von Sacher-Masoch, y laissant les traces que l'on connaît aujourd'hui. Dans son écrit culte La Femme au fouet, il y relate comment à l'âge de 10 ans, il sera puni par sa tante qu'il surprend avec un amant :

 

"Me tenant par les cheveux de la main gauche, et me posant un genou sur les épaules, elle se mit à me fouetter vigoureusement (...) Mais il me faut bien le reconnaître, tout en me tordant sous les coups cruels de la belle femme, j'éprouvais une sorte de jouissance".

 

Dès lors des femmes dominatrices porteuses de fouet, chaussées de bottines de velours, et autres avatars fétichistes, seront partout présentes dans l'oeuvre de Masoch.

 

 "Ce type de corrections peut amener des déviations, une forme de perversion des pulsions. Il ne pourra pas s'échapper de cette scène, devenue sa seule source de jouissance".

Initiation à la flagellation amoureuse

La flagellation amoureuse peut cependant avoir d'autres racines que la perversion masochiste, "notamment celle de l'initiation progressive par un érotisme bien consenti". Véritable raffinement érotique, cette pratique est au coeur de la littérature érotique : plus de 700 livres lui sont consacrés entre 1890 et 1940.

 

Au delà d'une simple pratique SM, s'y mêlaient des sensations corporelles voluptueuses, source d'excitation. "A la douleur, y était associée le fantasme de la domination, toujours en cours aujourd'hui" .

Le fouet entre fantasmes et pratiques sm

"Le fouet et la douleur masochiste peuvent être un fantasme excitant pour certains qui ne le réaliseront jamais...". Pour d'autres, qui désirent la vivre, ils peuvent être une réalité jouissive.

"Peu de pratique du fouet subsistent, hormis dans certains milieux très particuliers du SM, une minorité.

 

Il n'en reste pas moins un fort symbole érotique de la soumission consentie, qui perdure dans la pratique de la fessée toujours en cours.

 

Sa variante, version cravache et bottines, peuvent alimenter ce fantasme.

 

 "Toute stimulation particulière du corps peut être excitante, à une seule condition toutefois : que le jeu soit librement consenti par les partenaires en présence !".

 

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Par Dame.Hécate47 - Publié dans : Bdsm et psychologie
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Lundi 17 octobre 1 17 /10 /Oct 23:52

J'ai découvert il y a quelques mois déjà ce blog , que Je partage avec vous aujourdhui .... et plus précisément ces deux articles précis :

 

Ce que veulent et aiment les femmes naturellement dominantes : link

 

Les professionnels des trous en BDSM : link

 

Bonne lecture à vous tous .... :)

Par Dame.Hécate47 - Publié dans : Bdsm et psychologie
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Jeudi 25 août 4 25 /08 /Août 15:20

ssc.png

Mais qu'est ce bien donc? Deux morales Bdsm.

 

SSC= Sane, Safe and Consensual / RACK= Risk Aware Consensual Kink.

 

Tout cela définie une philosophie, une façon de pratiquer ses passions en tenant compte des désirs de la personne face à Soi ( Soumis/e).

Car n'oublions pas que tout ceci n'as qu'un seul but, l'échange, le partage de plaisir. Et non pas la maltraitance ou les violences déguisées.

 

Il me semble (encore une fois --> voir article BDSM Jouer safe) , devoir tordre le cou à certaines choses que J'entends ou vois de part et d'autres des forums et/ou des tchats.

 

Parce que certains nous parle de la place du soumis (e), qui devrait n'avoir pas son mot à dire, que les tabous doivent être dépassés, mais allons y donc, Chers collégues, Dom et Domina, Vos interdits peuvent donc l'être aussi ... Etrangement c'est plus la même chanson quand il s'agit de Ses Seigneuries...

Je ne suis pas switch pourtant, mais quand même Je pense que certaines choses si elles sont mise de côté par nos esprits ( Zoo, uro, scato ou même aiguilles, piercing, scarif et autres modif corporelles) ne devraient pas êtres OBLIGATOIRE sous pretexte que Mr ou Mde choisit de se soumettre.

 

Alors oui , Je suis une excentrique qui ne respecte pas le 'CODE BDSM' , mais entre nous, on s'en fout un peu non?

Je garde pour Moi ma morale, mes limites, sans forcer personne à suivre Mes désirs.

Car toute la véritée est là, qui sommes nous, Nous les Dominants pour obliger une personne à faire contre son avis, et pire encore pour certains sans son consentement.

Quand les portes sont closes, les rideaux tirés, il n'appartient qu'à nous de vivre comme on l'entend.

 

 

Voici quelques images explicatives de tout ceci (en anglais mais tout le monde comprends n'est ce pas ? ;) )

 

images-2.png slide_48.jpg images.jpeg

 

index.jpeg

 

 

 

 

Par Dame.Hécate47 - Publié dans : Bdsm et psychologie
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